And the Winner is!!!
Gérard Basset. Quel sommelier! Wow! Bravo.
J’ai bien eu le cœur serré lorsque j’ai appris que mon aventure à ce concours s’interrompait avant de passer en finale. Mais la logique était respectée : Basset, bête de concours qui se présente devant ce jury depuis près de 20 ans, Basso, le Suisse cumule 10 ans de préparation pour cette compétition internationale et Biraud de France, un théoricien hors-norme. Bref, les 3 B d’Europe accédaient à la dernière étape du concours. L’Histoire de la première femme à passer en finale du concours Meilleur sommelier du monde s’écrirait dans une autre édition. La prochaine… J’espère.
Avant le souper, en rentrant à ma chambre avec mon complice de vie, j’ai savouré un scotch en me remémorant les beaux moments de cette épopée. Une expérience enrichissante à plusieurs égards. Quatre femmes pour la demi-finale, dont 2 canadiennes, un exploit en soit. La rencontre de concurrents de fort calibre qui ont sacrifié les derniers mois de leur vie pour arriver ici, qui avaient aussi le couteau entre les dents pour se présenter devant le jury. Camarades, mes hommages.
Je me suis aussi remémorée tous mes maux… Mon corps a souffert au cours des 4 dernières journées. Physiquement, j’étais top quand je me suis présentée – gym, yoga ou boxe quasi-quotidiennement depuis 10 mois. Et après la première journée de compétition, c’est comme si j’avais fait un marathon. Après l’examen théorique de demi-finale, j’ai eu l’impression d’avoir servi de sac d’entraînement à l’équipe olympique de kick-boxing. Ouch. Toutefois, je me suis sentie soutenue et accompagnée tout au long de cette aventure. Mes amis, merci encore pour vos courriels et vos encouragements sur le blogue. Ils m’ont fait un bien incroyable.
Je lèverai avec plaisir mon verre de champagne pour célébrer le vainqueur tout à l’heure. Il était dans une classe à part. Quand je repense à ses très beaux accords vins-mets, je me dis « Wow ».
Gérard, vous m’avez inspirée.